Ici et sur mon compte Instagram, retrouvez mes coups de cœur et mes prescriptions littéraires ! 

Ce mois-ci, on commence avec Conversations entre amis (L'Olivier, 2019) de la jeune et talentueuse Irlandaise Sally Rooney, livre auquel j’attribue la modique note de 9,5/10. Pourquoi ? Parce que le style est cru, direct, efficace, que les personnages sont intrigants (et supportables !), qu’il n’y a aucun temps mort ni avalanche de péripéties, et enfin, que le thème est à la fois intemporel et universel. 
Le pitch ? Frances, 21 ans, se retrouve prise non pas dans un triangle mais un quadrilatère amoureux... 

Pour clore ce mois d'avril, je voulais vous parler dun livre aussi abominable quédifiant. Il s'agit du roman historique Les Bienveillantes (Gallimard) de J. Littell, prix Goncourt 2006, ayant également reçu le grand prix de lAcadémie française la même année. Pourquoi abominable ? Parce quil traite principalement de la solution finale, décrite dans ses moindres détails par un ancien SS... Pendant 1400 pages ! Cest pourquoi je ne me sens pas de lui mettre plus de 7,5/10. Aucune horreur ne nous est épargnée et le moins que lon puisse dire cest quil faut avoir le cœur bien accroché. Mais cest aussi extrêmement bien documenté et cela ma permis dapprendre des choses que jignorais encore sur cette période de lHistoire. Jen suis ressortie toute chamboulée, et jy pense encore. 
À ne PAS mettre entre toutes les mains donc ! 

Dans mon fantastique petit carnet, je consigne chacune de mes lectures mois par mois en les assortissant d'une note, puis je choisis les meilleures pour vous les partager avec plaisir... 

Poursuivons avec Dernier amour de Christian Gailly (Minuit, 2004). 
Dans ce court roman au style quasi télégraphique, qui pourrait très bien être adapté en pièce de théâtre tant l’action est suspendue, un compositeur passe ses derniers instants dans sa villa au bord de la mer.
Une fois n’étant pas coutume, je lui ai attribué la note de 9/10. Mon seul regret : lu en à peine deux heures, un peu frustrant tout de même ! 

Au début de lété, jai achevé la lecture de Belle du Seigneur dA. Cohen (Gallimard, 1968), un des plus grands (et volumineux) classiques/chefs-dœuvre de la littérature, un des livres quil FAUT avoir lu au moins une fois dans sa vie. Eh bien cest chose faite. Que dire, sinon que jai été bouleversée du début à la fin ? (Oui, jai versé ma petite larme.) Difficile cependant de déterminer sil sagit ici dun éloge ou au contraire dune caricature de la passion amoureuse, décrite de manière idoine de ses préludes à son épuisement. En tout cas, c’est une somptueuse réussite. Note attribuée : 8,5/10.