Ana Cartier, lectrice-correctrice

L’amour des mots

Bonjour, je m’appelle Ana Cartier, j’ai 28 ans et je suis lectrice-correctrice professionnelle. Basée en région parisienne, j’exerce mon activité en freelance.
Naguère, j’ai travaillé dans le social (protection de l’enfance, polyhandicap, gériatrie, psychologie...) avant de trouver ma véritable vocation : les lettres. 
J’ai toujours beaucoup aimé lire. J’ai donc rapidement développé une appétence pour l’orthographe, la syntaxe et le vocabulaire. Je corrigeais même (avec grand plaisir) les copies de mes camarades, à la demande de mes professeurs de français ! Encore aujourd’hui, je m’amuse à trouver LE mot exact qu'une personne cherche et à lui en apprendre de nouveaux au passage. J'adore ça. Certains jouent à Candy crush, moi, je joue au Scrabble en ligne. J’aime les mots, c’est ce qui m’anime. 
J’ai moi-même du mal à comprendre pourquoi et comment j’ai mis autant de temps avant de me (re)diriger vers cette voie, mais c’est finalement (et heureusement) arrivé. J’avais bien pensé à devenir correctrice lorsque j’étais au collège, mais j’ignorais que ce métier existait bel et bien et qu’il y avait des formations spécifiques. 
J’ai longuement erré avant d’y revenir. J’ai tour à tour voulu être pâtissière, organisatrice de mariages, maréchal-ferrant, éthologue, psychologue... J’ai donc tout d'abord entrepris des études de psychologie, effectué un service civique ensuite, puis entamé une formation pour devenir éducatrice spécialisée, mais j’ai réalisé que ça ne m’épanouissait pas pleinement. 
Après toutes ces bifurcations, lorsque je me suis penchée sur la question de savoir ce que je voulais vraiment faire de ma vie, au fond, j’en suis rapidement arrivée aux livres. Mais quel métier exercer dans ce domaine ? Être enseignante ne m’intéressait pas, assistante d’édition ne me convenait pas non plus (j’ai pu le constater grâce à mes stages) et je ne m’estimais (hélas) pas suffisamment commerçante ni sociable pour être libraire. Le métier de lectrice-correctrice était exactement ce qu’il me fallait. Il me permettrait de vivre de ma passion tout en restant indépendante. 
C’est ainsi que je me suis lancée dans la formation à distance dispensée par le CEC (Centre d'écriture et de communication) pour exaucer mon souhait. Désormais, je me sens enfin à ma place et cette fois c’est décidé : j’y suis, j’y reste !